Ipostaze feminine în cea de-a doua jumătate a secolului al XIX-lea și la începutul secolului XX / Hypostases féminines dans la seconde moitié du XIX e siècle et au début du XX e siècle
1 Ianuarie 2019
Cuvinte cheie:
norme sociale
Belle Époque
ideal feminin
mentalităţi individuale şi colective
Franţa
Imperiul Austro-Ungar
normes sociales
idéal féminin
mentalités individuelles et collectives
France
l’Empire austro-hongrois
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Abstract
L’intervalle de temps compris entre la seconde moitié du XIXe
siècle et le début du XXe
siècle a été une période
de l’histoire de l’Europe occidentale marquée par plusieurs changements socio-économiques, comme l’industrialisation, l’expansion urbaine, ou le développement de la division du travail. Tout ça a conduit au lancement d’un
mouvement progressif de modernisation non seulement sur le plan technologique, mais aussi dans les mentalités
individuelles et collectives, ainsi que dans les visions de la vie. Un tel changement de perception s’est également
produit dans le domaine de la féminité et du changement de statut et d’équilibre des forces entre hommes et
femmes, annonçant une nouvelle étape d’évolution culturelle et sociale dans l’histoire de l’Europe. Pendant cette
période les femmes ont rejeté les notions conventionnelles de féminité précédemment acceptées et elles ont transcendé le territoire de la maternité et de la vie domestique, acquérir ainsi leur indépendance financière et sociale.
Cela a marqué l’avancement des femmes modernes dans la sphère publique et l’adoption de formes plus libres
d’expression de leur propre identité. Ainsi, de nombreuses femmes ont réussi à faire carrière dans les services
publics, dans l’enseignement ou dans les transports.
Bien que préfiguré depuis la seconde moitié du XIXe
siècle, le début du XXe
siècle imposera un concept artistique
beaucoup plus progressif de l’idéal féminin, contrairement à l’art du début du XIXe
siècle, qui illustrait la notion
de féminité idéalisée et servile. On va gagner plus en plus de terrain l’idée que, grace d’une part, à leur qualités
innées en ce qui concerne les questions sociales et d’autre part, grâce à l’éducation reçue des mères, les femmes sont
plus capables dans la société que les hommes qui ont une éducation plus orientée vers la sphère professionnelle qui
ne leur fournit pas suffisamment d’orientation et de connaissances intuitives. En conséquence, il était indiqué aux
hommes de faire appel au jugement féminin concernant la vie sociale.
Au Banat et en Transylvanie, provinces qui, dans la seconde moitié du XIXe
siècle et dans la première moitié du
XXe
siècle faisaient partie de l’Empire austro-hongrois, ainsi que dans le reste de l’Europe, bien que les normes
sociales continuent de placer les femmes dans un rôle d’inégalité avec les hommes, le modèle de la nouvelle femme
libérée de toute contrainte, qui a surgi pendant cette période, a gagné une victoire decisive sur le vieux état d’innocente plénitude et d’asservissement docile