Teodora-Daniela Moţ

Ipostaze feminine în cea de-a doua jumătate a secolului al XIX-lea și la începutul secolului XX / Hypostases féminines dans la seconde moitié du XIX e siècle et au début du XX e siècle

1 Ianuarie 2019

Cuvinte cheie:
norme sociale
Belle Époque
ideal feminin
mentalităţi individuale şi colective
Franţa
Imperiul Austro-Ungar
normes sociales
idéal féminin
mentalités individuelles et collectives
France
l’Empire austro-hongrois
DOI:

10.55201/LLTV4162

Abstract

L’intervalle de temps compris entre la seconde moitié du XIXe siècle et le début du XXe siècle a été une période de l’histoire de l’Europe occidentale marquée par plusieurs changements socio-économiques, comme l’industrialisation, l’expansion urbaine, ou le développement de la division du travail. Tout ça a conduit au lancement d’un mouvement progressif de modernisation non seulement sur le plan technologique, mais aussi dans les mentalités individuelles et collectives, ainsi que dans les visions de la vie. Un tel changement de perception s’est également produit dans le domaine de la féminité et du changement de statut et d’équilibre des forces entre hommes et femmes, annonçant une nouvelle étape d’évolution culturelle et sociale dans l’histoire de l’Europe. Pendant cette période les femmes ont rejeté les notions conventionnelles de féminité précédemment acceptées et elles ont transcendé le territoire de la maternité et de la vie domestique, acquérir ainsi leur indépendance financière et sociale. Cela a marqué l’avancement des femmes modernes dans la sphère publique et l’adoption de formes plus libres d’expression de leur propre identité. Ainsi, de nombreuses femmes ont réussi à faire carrière dans les services publics, dans l’enseignement ou dans les transports. Bien que préfiguré depuis la seconde moitié du XIXe siècle, le début du XXe siècle imposera un concept artistique beaucoup plus progressif de l’idéal féminin, contrairement à l’art du début du XIXe siècle, qui illustrait la notion de féminité idéalisée et servile. On va gagner plus en plus de terrain l’idée que, grace d’une part, à leur qualités innées en ce qui concerne les questions sociales et d’autre part, grâce à l’éducation reçue des mères, les femmes sont plus capables dans la société que les hommes qui ont une éducation plus orientée vers la sphère professionnelle qui ne leur fournit pas suffisamment d’orientation et de connaissances intuitives. En conséquence, il était indiqué aux hommes de faire appel au jugement féminin concernant la vie sociale. Au Banat et en Transylvanie, provinces qui, dans la seconde moitié du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle faisaient partie de l’Empire austro-hongrois, ainsi que dans le reste de l’Europe, bien que les normes sociales continuent de placer les femmes dans un rôle d’inégalité avec les hommes, le modèle de la nouvelle femme libérée de toute contrainte, qui a surgi pendant cette période, a gagné une victoire decisive sur le vieux état d’innocente plénitude et d’asservissement docile